Réussir sa reconversion professionnelle

Publié le 11 septembre 2019 / Freelancing - Consulting

4 conseils pour viser dans le mille.

Si vous nous lisez c’est que vous faites partie des 54%* de Français tentés par une reconversion professionnelle. Envie de changer de métier, d’optimiser vos revenus, de travailler en toute indépendance ? Et si vous preniez le temps de tester votre activité – tout en conservant le statut de salarié –, afin d’envisager plus sereinement votre nouvelle vie ?

Réussir sa reconversion professionnelle

« Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier »

Un temps partiel pour développer votre activité

Ça fait longtemps que l’idée vous trotte dans la tête, et aujourd’hui vous pensez sérieusement à la création d’entreprise. Devenir votre propre patron, sans forcément avoir le goût du risque à tout prix… c’est possible !  Alors pourquoi ne pas conserver votre emploi salarié actuel ? En négociant un temps partiel, vous pouvez vous assurer de la viabilité de votre projet de reconversion professionnelle. Et veillez par la même occasion à votre épanouissement personnel. Avant toute chose, vérifiez que votre contrat de travail ne contient pas de clause d’exclusivité. Soyez également « fair-play ». Ne créez pas une activité directement concurrente. D’ailleurs, si votre contrat contient une clause de non-concurrence, votre employeur est en droit de la faire valoir.

« Voir si l’herbe est plus verte ailleurs »

Prendre un congé-création ou reprise d’entreprise

Savez-vous que vous n’êtes pas contraint de démissionner pour expérimenter votre reconversion ? En accord avec votre employeur, vous pouvez prétendre à un congé-création, voire un congé sabbatique. Les conditions ? Afficher au compteur une ancienneté d’au moins 24 mois. Cela vous laissera 2 ans pour évaluer votre business plan. Tout en vous laissant une porte de sortie au cas où l’aventure tournerait court. Vous pourrez alors retrouver un poste équivalent et votre salaire initial. Dans tous les cas, demandez un accompagnement à la reconversion et utilisez votre compte personnel de formation (CPF).

« Mettre les voiles »

Rupture conventionnelle ou démission ?

Vous êtes peut-être déjà passé par la case « Bilan de vos compétences », et votre projet est suffisamment mature pour embarquer, sans escales, vers de nouveaux horizons ? Si vous êtes éligible à la rupture conventionnelle et que votre employeur est consentant, sachez que cette option est très avantageuse. Outre vos droits à l’assurance chômage et aux formations de Pôle Emploi, vous pouvez bénéficier de l’ACCRE (Aide à la création ou à la reprise d’entreprise).

Le burn out vous guette et vous avez choisi de démissionner ? Pas de soucis ! Et si vous disposez d’une épargne salariale, celle-ci peut être débloquée pour vous aider à vous lancer.

Parlez-en avec votre employeur. La mobilité professionnelle est aujourd’hui mieux perçue. C’est dorénavant un gage de flexibilité.

« Veiller au grain »

Conserver ses acquis et une sécurité financière avec le portage salarial

Quelle que soit l’option retenue, profitez pleinement de votre liberté d’entreprendre ! Pendant cette phase d’apprentissage, vous avez la possibilité de conserver votre mode de rémunération en devenant salarié porté, tout en cumulant l’ARE (Aide au Retour à l’Emploi). En passant par une entreprise de portage salarial, vous bénéficiez de tous les avantages du statut de salarié, sans formalités administratives : même régime, mêmes protections sociales, mêmes droits au chômage. Et en plus, vous êtes accompagné par des conseillers. Sans engagement dans la durée ni obligations, en toute souplesse. Les frais de gestion et charges sociales ne sont appliqués que lors de l’émission d’une facture.

Alors, prêt pour un nouveau départ ? Suivez le guide !

 

*Étude réalisée par Indeed en mai 2019 auprès de 3 281 personnes représentatives de la population française et âgées d’au moins 18 ans.

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